Pourquoi Grande-Synthe !

samedi 12 mars 2016
par  François DART

Un camp enclavé, entre une gare de triage importante, une autoroute internationale, sans accès piétonnier valable hormis un chemin de la solidarité ou de la honte, entre des barrières métalliques sur le terre-plein central d’un bretelle autoroutière ...

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voici la meilleure image que l’on puisse de notre ville ...

Comment à t’ont pu en arriver là ?

Je n’ai pas le courage de vous présenter les photos de cette monstruosité, non qu’il faille cacher la misère, mais ce type de mise en scène n’est pas digne de notre pays.

Des humains déambulant entre des barrières métalliques, sur le terre-plein, jadis herbeux, déjà boueux d’une bretelle autoroutière ; cet étalage de la précarité me semble indigne d’une région qui ne manquent pas d’espaces plus décents, si l’on décide de mettre en œuvre cette forme de solidarité ...

Voici quelques extraits relevés dans la presse ...

Alors que le démantèlement de la "jungle" de Calais se poursuit, un premier camp aux normes internationales ouvre pour les migrants à Grande-Synthe

Un premier camp aux normes internationales constitué de maisonnettes en bois installées à Grande-Synthe, dans le Nord, a accueilli depuis ce lundi 7 mars, dès 10 heures, ses premiers occupants, des migrants du camp voisin de Basroch, d’après Médecins sans frontières (MSF). Il s’agit du premier camp répondant aux normes internationales ouvert en France depuis le début de la crise des migrants.

Selon le dernier décompte de la préfecture du Nord, 1050 personnes sont recensées sur le camp du Basroch, dont 60 femmes et 74 enfants. Un chiffre qui semble toutefois "sous estimé", selon MSF.

Pas la moindre remarque quant à la précarité de l’accès !...

Mais :

Migrants : combien coûte un camp comme celui de Grande-Synthe

Le gouvernement hostile

Son coût ? 3,1 millions d’euros. Sur cette somme, André Jincq précise que «  2,6 millions d’euros sont payés avec des fonds propres de Médecins sans Frontières  ». De leur côté, la ville de Grande-Synthe et la communauté urbaine de Dunkerque financent le camp humanitaire à hauteur de 500.000 euros environ. L’Etat n’y a pas participé. «  Je pallie une faille de l’Etat  », a d’ailleurs déclaré ce lundi Damien Carême, le maire Europe Ecologie-Les Verts de Grande-Synthe.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-so...


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