C’est moi qui frappe aux portes

Aux portes |’une après l’autre

Par une belle journée ensoleillée

Des coups de feu l Ma vie s’est arrêtée

.

Enveloppée dans mon blanc linceul

Je ne me suis pas envolée seule

Près de mon corps , enlacés à jamais

Deux êtres que j’adorais

.

J’avais l’amour qui me souriait

Parmi mes nombreuses amies je m’éclatais

Apportant mon humour et ma sincérité

Ma famille était mon jardin secret.

.

Puis est venu le temps de l’anxiété

Mon cœur de mère s’est angoissé

Fuyant les coups, les injures , humiliée,

Dans mes bras , ma fille s’est réfugiée

.

Au nom des victimes meurtries chaque jour

Au nom de mes cris et appels « au secours ! ››

Une signature : Dénoncer au monde

Tous ces bourreaux immondes

Sortir de l’ombre, pour sauver

Des êtres qui veulent simplement , rire et chanter.

Josiane BERNARD

Mars 2015