Objectif : Espacer les crises qui épuisent, retrouver son sommeil et son souffle. La médecine classique est assez démunie devant ces symptômes (antitussifs si toux sèche, fluidifiants lorsqu’elle est grasse, corticoïdes sinon).

La solution : La toux est une réaction naturelle des voies respiratoires qui cherchent à expulser les agents encombrants ou irritants. Les médecins distinguent la “toux productive” avec expectoration de la toux sèche, qui épuise en vain.  En homéopathie, les distinctions sont encore plus fines, comme le montre la préconisation du Dr Chemouny (auteur du Guide de l’homéopathie, éd. O. Jacob).

- Toux sèche, dont les quintes n’en finissent pas  : Coccus Cacti + éventuellement Cuprum  ; si boire froid améliore la situation : trois granules en 5 ou 7 CH, après chaque quinte.

- Toux sèche, mais non quinteuse : Sticta Pulmonaria (si le nez est bouché) ou Bryonia (si la toux est douloureuse au point de se retenir de tousser), en 5 à 7 CH.

- Toux rauque de la laryngite : Aconit (9 CH) et Drosera (15 CH).

- Toux grasse : Kalium Bichromicum (si le patient se racle la gorge pour expectorer), ou Mercurius Solubilis (si oppression au niveau des poumons ou un peu de fièvre).

• Ça marche aussi

- L’oligothérapie (recours aux oligoéléments). Demander au pharmacien des doses de manganèse-cuivre (une par jour durant la crise, puis trois doses la semaine suivante).

- Les huiles essentielles (HE). L’HE de cyprès calme l’irritation, décongestionne. L’HE d’eucalyptus, antibactérienne et antivirale, favorise l’élimination des toux grasses. Un mélange à respirer une heure matin et soir (dans un diffuseur ou un bol d’eau placé sur le radiateur).

- Les sirops à base de lierre sont réputés pour apaiser la toux sans inconvénient. En vente libre en pharmacie.