Curieux notre Français

lundi 30 décembre 2013
par  François DART

Pour les amateurs de français ...

Bien du plaisir !

Mais comment pourrait-on écrire cette phrase :

Un SOT, monté sur un âne, portait dans un SEAU, le SCEAU de la Mairie.

Tout à coup, l’animal fit un SAUT et voilà les trois « SQ ›› par terre. Comment écrire « SO ›› ?

Réponse : l’étroit seau !!!

ou celle-ci

Dans une main, j’ai un VER de terre et dans l’autre, un VERRE d’eau.

J ’ouvre les deux mains et les deux VER ... ? tombent.

Comment faudrait-il écrire « VER ... ›› à votre avis ?

Surtout ne me répondez pas que je suis maladroit l

Jusqu’au bout et dans la boue, il résista et de sang froid et sans peur, il persévéra.

Curieux notre français, n’est-il pas vrai ?

On appelle ceci des « homonymes homophones ›› car ces mots se prononcent de la même façon mais s’écrivent différemment et en ayant un sens bien différent !

Pauvres flamands qui apprennent le français !

A l’inverse voici quelques exemples « d”homonymes homographes ›› : les mots s’écrivent de la même façon mais se prononcent différemment :

- Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent

- Je vis ces vis

- Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils.

- Je suis content qu’ils vous content cette histoire

- Mon premier fils est de l’est, il est fier et on peut s’y fier

- Ils n`ont pas de caractère violent et ne violent pas leurs promesses.

- Leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent.

- Elles ne se négligent pas elles, moi, je suis négligent.

- Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de l’affluent.

- Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter, c’est un bon expédient.

- Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions.

Et que dire des mots qui sont les deux à la fois « homonymes homographes homophones ›› :

- Cette dame, de colère, dame le sol avec ses pieds !

- Je vais d-abord te dire qu’elle est d’abord agréable.

- A Calais, où je calais ma voiture, je vis un mousse gratter la mousse de la coque de son bateau.

- Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.

- On ne badine pas avec une badine, en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur des éclairs.

- En découvrant le palais royal, elle en eut le palais asséché.

- Je ne pense pas qu’il faille relever la faille de mon raisonnement.

- Qui l’eut cru ! Cette nuit, mon cousin s(est fait piquer par son cousin !

Voici l’exemple le plus extraordinaire de la langue française : mot de sens différents mais de prononciation identique :

- Le ver rampait vers les débris de verre vert.


Commentaires

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mardi 7 janvier 2014 à 09h56 - par  martin

Pour les non-initiés, il est certes vrai que le français pourrait sembler n’avoir aucune logique. Merci de souligner ces homonymes homophones. Ce fut une lecture très amusante :) Bonne continuation,
Martin du site web code de la route