Escale à Dunkerque

vendredi 10 mai 2013
par  François DART

du 30 Mai au 2 Juin 2013

Quai de la Citadelle et autour des bassins

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- 1 - Le DAR MOLDZIEZY

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Navire école de la marine Polonaise ou sont formés les cadets futurs officiers de marine marchande. Voilier de 109 Mètres 3 mats carré, équipage 178 hommes dont 136 Cadets en formation 19 Officiers.

- 2 - Artémis

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- Coque : Acier

- Construction : Chantier naval au Danemark

- Longueur hors tout : 59 mètres

- Voilure : 1050 m²

- Tirant d’eau : 3,90 mètres

- Propriétaire : Frisai Sailing Compagnie

- Pays : Pays-Bas

- Trois-mâts barque hollandais.

Depuis sa construction en 1926, cet ancien baleinier norvégien a fait la chasse à bon nombre de baleines.

Après une métamorphose totale de 2 ans, les frères Bruinsma ont ajouté une nouvelle dimension à son passé déjà glorieux, en le transformant en trois-mâts imposant.

- 3 - Morgenster

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Brick (deux-mâts) hollandais qui rejoint les courses de grands voiliers.

Sa rénovation s’est terminée en 2008, il a été mis à la mer le 2 juin.

Avant sa remise en chantier, il a eu une longue carrière, depuis 1919, comme bateau de pêche en Mer du Nord.

Le Morgenster intègre la flotte de la Frisian Sailing Company.

Sa zone d’action sera essentiellement les côtes de l’Europe de l’ouest.

Le Morgenster est un voilier traditionnel qui allie des détails authentiques à un luxe contemporain. Polyvalent, il convient aux fêtes, événements, réunions, noces et réceptions mais se prête également aux croisières actives grâce à ses qualités sportives.

Il embarque jusqu’à 36 personnes en croisière (8 cabines) et 90 personnes à la journée.

- 4 - Mercedes

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- Gréement : Brick

- Coque : acier

- Longueur hors tout : 58,05 mètres

- Tirant d’eau : 3,60 mètres

- Voilure : 900 m2

- Nationalité : Pays-Bas

Le Mercedes est le dernier des grands navires à avoir été construit : mis à l’eau en avril 2005. Derrière ses lignes assez traditionnelles, se cache un voilier de haute technologie.

Ce brick avec ses voiles carrées sur les deux mâts mesure 50 m de long et possède un important gréement. Sa coque est en acier noir.

Ce grand voilier peut accueillir jusqu’à 130 passagers en mer et 150 lorsqu’il est à quai.

L’équipage permanent se compose d’une douzaine de personnes.

- 5 - Kruzenshtern

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Le Kruzenshtern est le deuxième plus grand voilier du monde.

Il a été construit en 1926 en Allemagne sous le nom de Padua pour la compagnie maritime allemande F. Laeisz de Hamburg.

Il est attribué en 1946, comme compensation de guerre de l’Allemagne à l’Union Soviétique. Il est rebaptisé à l’occasion sous le nom du célèbre amiral russe Kruzenshtern qui est le premier russe à avoir effectué un tour du monde entre 1803 et 1806.

Des 5 navires construits sous le même modèle à l’époque, c’est le seul qui navigue encore.

Ce bateau, basé à Kaliningrad, est la propriété du Ministère de la Pêche qui l’exploite comme navire-école pour les officiers mariniers.

Ce navire dispose d’un équipage de 163 personnes dont 68 permanents et 90 cadets.

Pas moins de 140 personnes sont nécessaires pour effectuer les manœuvres à la voile.

- 6 - Mir

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- Gréement : Trois-mâts carré

- Classe A

- Année de construction : 1988

- Chantiers : Gdansk (Pologne)

- Longueur HT : 108 mètres

- Largeur : 14 mètres

- Tirant d’eau : 6,60 mètres

- Tirant d’air : 49 mètres

- Déplacement : 2 824 t

- Équipage : 48

- Trainées : 144

- Voilure : 2 785 m2

- Nombre de voiles : 21

- Moteur : 2 Cegielski-Sulzer de 570 CV

- Port d’attache : Saint-Petersbourg

- Pavillon : Russe

Mir, en russe, signifie la " Paix ".

C’est le plus rapide des cinq voiliers lancés à Gdansk sur le modèle du Dar Mlodziezy (1982) .

Rappelons qu’il existe cinq voiliers de ce type, dessinés par Zygmunt Choren pour le compte de la Pologne , de la Russie, et de l’Ukraine :

- Pologne : le Dar Mlodziezy - Russie : le Mir, Nadezhda et Pallada - Ukhraine : le Khersones et le Drushzba

Techniquement, ces voiliers allient tradition et modernité. Leur coque est anguleuse et divisée en deux par un bouchain qui remonte jusqu’au château arrière haut placé et percé de hublots carrés. Leur gréement est également simplifié pour faciliter les manœuvres.

C’est un voilier école du Maritime Engineering College de Saint Petersbourg. En plus des cours de navigation à la voile, les cadets y recoivent des cours d’océanographie et de sciences de la mer. Le Mir est arrivé premier des grands voiliers lors des Tall Ships’races de 1998 à Dublin.

- 7 - Clairvoyant

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Remorqueur-pousseur

- 8 - Douanes

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VEDETTE GARDE-COTES

- 9 Stubnitz

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Le cargo Stubnitz est un ancien navire de pêche de 80 mètres de long reconverti en plateforme mobile de création et de diffusion artistique.

Propriété d’un collectif artistique, il est équipé de 2 salles de concerts de 300 et 125 places, d’une salle d’exposition de 200 m2, de studios audio et vidéo, et de cabines pouvant héberger jusqu’à 45 personnes.

- 10 - Belem

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Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français, le plus ancien trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France.

Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise par un amateur nostalgique dans un piteux état à la fin des années 1970.

Racheté grâce à l’appui d’une grande banque française qui finance la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd’hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d’initiation et de découverte aux passionnés, sert désormais à la Marine nationale pour l’entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de gréements traditionnels.

Le Belem fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984.

Les débuts et le transport du cacao

Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par Fernand Crouan, de la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier, il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu’à 675 tonnes de fret.

Son premier voyage, sous les ordres du capitaine Lemerle, surnommé « le merle noir », fut un demi-succès, un incendie à l’approche des côtes d’Amérique du Sud ayant détruit les 121 mules que le bateau transportait de Montevideo (Uruguay) à Belém (Brésil).

Cela lui valu un retour précipité au chantier pour de lourdes réparations. Bon marcheur, ce voilier de petit tonnage, comparé à la flotte des voiliers cap-horniers de l’époque, n’effectuera pas moins de 33 campagnes jusqu’à sa retraite commerciale le 31 janvier 1914.

Ces campagnes se feront principalement en direction de Belém, port situé sur la rive sud du bras méridional de l’embouchure du fleuve Amazone. Mais le Belem connaîtra bien d’autres destinations, telles que Montevideo en Uruguay, ou la Martinique aux Antilles d’où il échappera de peu à la colère de la montagne Pelée en 1902.

En effet, l’entrée du port lui est refusée par manque de place, et il doit aller mouiller à l’autre bout de l’île, ce qui le sauvera. C’est d’ailleurs le Belem qui secourra les deux (ou trois) rescapés de la catastrophe.

L’équipage est alors composé de seulement 13 hommes dont les conditions de vie à bord sont rudes. En effet, il faut manier plus de 1 000 m2 de voiles. Le gréement est alors celui d’un trois-mâts barque, la brigantine triangulaire ne portant curieusement pas de vergue.

Mâts et espars sont en bois, cordages en chanvre et voiles en coton. Yacht de plaisance puis navire-école.

L’expansion des bateaux à vapeur, plus fiables et plus réguliers pour la navigation commerciale, rend le Belem obsolète. Le 11 février 1914, il est racheté pour 3 000 Livres sterling par le duc de Westminster à des fins de yachting. Le Belem entame une nouvelle vie en tant que luxueux navire de croisière. À cette époque, il est profondément transformé pour assurer le confort du propriétaire et de ses invités.

La cale est transformée en cabines confortables et l’on peut accéder, par un escalier à double révolution, à un salon vitré, décoré en acajou de Cuba et monté sur le pont.

Ceci imposera malheureusement que les basses voiles, très puissantes auparavant, soient retaillées. Les bas-mâts sont changés pour des tubes d’acier. On le dote aussi de 2 moteurs suédois Bollinder de 250 ch dont l’échappement se fait au travers du mât d’artimon, devenu creux.

Du coup, avec la réduction de moitié de la grand-voile et de la misaine, la traînée hydraulique provoquée par les deux grosses hélices quadripales d’1,20 mètre de diamètre et l’augmentation du fardage (salon de pont et dunette surélevés) ont lourdement obéré ses très bonnes capacités nautiques à la voile. Il a pratiquement perdu 2 nœuds de vitesse et ne remonte quasiment plus au vent !

En contre-partie, il peut naviguer par tous les temps et manœuvrer seul dans tous les ports du monde, ce qui correspond bien aux attentes de son nouveau propriétaire.

Le beaupré, en acier depuis son origine, a été aussi raccourci, ramenant le centre de poussée vélique vers l’arrière et le rendant un peu plus ardent.

Du coup, avec le gréement qu’il possède de nos jours, il ne peut pas porter toute sa brigantine aux allures de près sans le déséquilibrer, ce qui limite aussi la puissance de son gréement.

Cependant, dépasser les 60 mètres de longueur hors-tout pouvant avoir des conséquences financières importantes en termes de redevances portuaires, le rallongement de cet espar afin de porter un ou deux focs supplémentaires n’est pas envisageable.

Racheté en 1921 par Sir Arthur Ernest Guinness, il est rebaptisé Fantôme II. À dater de cette époque, le Belem va beaucoup naviguer, effectuant de très longs voyages.

Cependant, même s’il a fait le tour du monde par les canaux de Panama et de Suez, il n’a jamais passé le cap Horn. Ces voyages cesseront en 1939, à l’orée de la Seconde Guerre mondiale. Le Belem trouve alors refuge à l’Île de Wight où il sera miraculeusement épargné par les bombardements mais son gréement subira de grosses avaries. Il servira de base à une unité des Forces navales françaises libres. La belle histoire entre le trois-mâts et Sir Ernest Guinness s’achèvera en 1949, à la mort de ce dernier.

Il appareille en 1952 pour Venise où son nouvel acquéreur, la fondation Cini, en fait un navire-école. Il est rebaptisé une fois de plus : Giorgio Cini. Ré-armé avec un dortoir dans l’entrepont, le gréement devient celui d’un trois-mâts goélette, plus facile à manœuvrer.

En 1972, l’ Arme des Carabiniers italienne le rachète pour le chiffre symbolique d’une lire italienne , car elle souhaite se doter d’un navire-école.

Il est re-motorisé avec 2 moteurs Fiat de 300 ch mais sa nouvelle carrière fut courte. Le manque d’entretien pendant les années de guerre ne lui ont pas laissé fière allure et, rapidement, il est jugé trop vétuste pour emmener des cadets en mer.

Les chantiers navals de Venise le remettent plus ou moins en état de naviguer, le gréement est remonté comme à l’origine en trois-mâts barque (le grand mât reprend son phare carré).

En 1976 et toujours pour une lire symbolique, les militaires cèdent le trois-mâts à un chantier vénitien qui, après une toilette sommaire, le propose à la vente.

Retour sous pavillon français

C’est par hasard qu’un passionné de gréements traditionnels, le docteur Olivier Gosse, le retrouve. Grâce à une association (l’ASCANF), la Caisse d’épargne rachète le dernier grand voilier en acier français afin de le ramener dans son pays d’origine. Le 17 septembre 1979, le Belem arrive à Brest remorqué par un bâtiment de la Marine nationale, l’Éléphant.

En 1980, le Belem est donné à la fondation Belem créée la même année (et reconnue depuis d’utilité publique). Afin de sensibiliser l’opinion et de récolter des fonds pour sa réhabilitation, il est amarré à Paris, près de la tour Eiffel et est en grande partie restauré à cet endroit. Son gréement a été remis en état dans le souci de respecter l’aspect d’origine. On lui reproche cependant son beaupré trop court.

En 1984, le Belem est classé monument historique1, moins de deux ans après l’autre grand voilier français, le Duchesse Anne qui, lui, ne navigue plus, et est amarré au port de Dunkerque (Nord).

En 1986, il effectue son voyage inaugural à New York à l’occasion du centenaire de la statue de la Liberté.

Depuis, le Belem a entamé une nouvelle carrière de représentant de la marine à voile.

Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours.

Outre l’équipage de 16 hommes (capitaine et cook compris) il peut emmener jusqu’à 48 stagiaires répartis en 4 groupes.

Dans le cadre de la mission assignée à la Fondation Belem10, il fait ainsi du cabotage le long des côtes françaises et européennes et quelques voyages en Atlantique grâce au mécénat du Groupe Caisse d’épargne qui soutient la fondation. Il participe aussi aux rassemblements internationaux de grands voiliers.

À partir de 2008, il a été affrété, comme l’Étoile de France et le Kathleen & May, par la Compagnie de Transport Maritime à la Voile (CTMV) 11, ancienne compagnie maritime française spécialisée dans le transport maritime du vin et spiritueux en bouteille.

En 2008, le Belem quitte La Rochelle le 8 mai pour faire son arrivée à Québec le 2 juillet, voyage commémorant le voyage de Samuel de Champlain en 1608 et faisant partie intégrante des festivités entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec.

Le 13 mai 2009 a vu Rabat accueillir le Belem à l’occasion du Festival Mawazine, et aussi pour l’inauguration du quai d’honneur de la ville, après une escale à Tanger. Depuis sa réouverture en 2009, l’École des mousses de Brest utilise le voilier pour l’entraînement de ses jeunes recrues (stages de 4 jours en mer), conformément à une convention signée entre la fondation Belem et la Marine nationale.

Le 3 juin 2012, le bateau participe au jubilé de diamant d’Élisabeth II du Royaume-Uni. C’est la première fois qu’il va à Londres et c’est aussi le seul bateau français à cette commémoration. Lors des Jeux olympiques de Londres 2012, le Belem est amarré sur la Tamise, en vue du Club France.

Nantes pour racines

Le Belem a pour port d’attache Nantes en Loire-Atlantique. Une ville qui l’a construit et qu’il retrouve régulièrement aujourd’hui lors de manifestions nautiques ou de simples escales, une à plusieurs fois par an.

Le trois-mâts a par ailleurs inauguré le 9 octobre 2009 son nouvel appontement au pied du pont Anne-de-Bretagne.

En effet, le Belem accostait auparavant plus en aval, à la sortie du centre-ville où une plate-forme flottante et une coupée lui étaient réservées.

Cependant, ces installations étant quelque peu vétustes et gênant la navigation dans le bras de la Madeleine, la municipalité a pris la décision avant l’été 2009 de déplacer cette plate-forme en amont, pratiquement dans le centre-ville puisque l’endroit choisi fut le quai de la Fosse, juste au niveau de la frontière entre domaine maritime et domaine fluvial (délimitée par le pont Anne-de-Bretagne).

La plate-forme a été rénovée et une coupée flambant neuve permet d’accéder au quai de la Fosse. Profitant de l’emplacement de cette coupée et de la forte demande en matière de place pour les plaisanciers, un nouveau ponton flottant d’une cinquantaine de mètres a été couplé à la plate-forme du Belem. Cela marque, il est vrai assez modestement, un retour d’intérêt de Nantes pour son fleuve et la mer, alors que le projet de port de plaisance de 300 places sur l’Île de Nantes est au point mort.

C’est donc à l’occasion de la Solidaire du Chocolat que le Belem a séjourné à Nantes du 9 au 11 octobre 2009, afin d’accompagner les 24 monocoques Class’40 engagés dans cette toute nouvelle transat solidaire, sportive et événementielle.

- 11 - Étoile de France

L’Étoile de France est une goélette à hunier et à coque bois construit en 1938 en tant que cargo pour la mer baltique (Baltic Trader).

Il est le navire amiral de l’armement Étoile Marine Croisières de Bob Escoffier comme le ketch Étoile Polaire et le dundee Étoile Molène.

Son ancienne immatriculation était : D 43169. La nouvelle est : SM D43169 (Saint-Malo).

À sa construction en 1938, il a été lancé sous le nom de Jutlandia. C’était un caboteur-schooner trois-mâts avec le moteur auxiliaire servant au cabotage en mer Baltique. Il servait au transport du sel et de la morue entre l’Islande, le Danemark et le Portugal.

En 1955, il passe sous pavillon danois et prend le nom de Frennenæs. Son gréement est réduit en deux-mâts goélette.

En 1963, sous pavillon danois la goélette prend le nom de Jette Jan.

En 1971, elle est reconvertie en trois-mâts goélette pour devenir un navire école.

En 1983, elle est de nouveau transformée en deux-mâts goélette en prenant le nom de Julia af Fåborg.

Mickael Turk en devient propriétaire et s’en sert pour le cinéma.

En 2007 Bob Escoffier la rachète et la rebaptise Étoile de France. Elle est utilisée essentiellement comme voilier-charter. Il permet des sorties en mer à la journée et des croisières en Manche, Atlantique, Méditerranée et Caraïbes.

- 12 - Santa Maria Manuela

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Construit en 1937 par la Companhia União Fabril (CUF) de Lisbonne, il a été lancé comme navire de pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve au Canada.

Il a été utilisé jusqu’en 1963 par la Société de pêche de Viana do Castelo. Après avoir subi une rénovation en vue de l’adapter aux innovations technologiques de la pêche à la morue, il a continué à naviguer pour la société de pêche Ribau de Aveiro.

Considéré obsolète en 1993, il est voué à la destruction. Sa coque est préservée et rachetée en 1994 par un groupe d’institutions publiques qui crée la Fondation Santa Maria Manuela pour rétablir l’ancien métier de pêche à la morue. En 2007, ne pouvant atteindre leur objectif, la fondation revend la coque à la société Pascoal & Filhos, S.A..

Une première phase de restauration pour la coque est effectuée au chantier naval Navalria de Gafanha da Nazaré. Une seconde phase, dans le chantier naval Factoria Naval Marin en Galice, est entreprise pour tous les autres équipements. En mai 2010 il revient au port d’Aveiro.

Le bâtiment est, depuis, utilisé pour du tourisme culturel.

- 13 - Étoile du Roy

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L’Étoile du Roy est un trois-mâts carré, reproduction proche d’une frégate britannique de la Bataille de Trafalgar.

Initialement baptisé Grand Turk il a été construit en 1996, en Turquie pour le besoin d’un film et apparaît dans la série télévisée britannique Hornblower.

Cette réplique fut baptisée Grand Turk dans la série télévisée britannique Hornblower où elle apparaît aux côtés de l’Étoile de France. Son pont ouvert est garni de canons lisses en fonte.

En 2010, il est acquis par Étoile Marine Croisières, entreprise de Bob Escoffier. Il a été dès lors rebaptisé l’Étoile du Roy.

Son constructeur britannique, Michael Turk est l’héritier d’une longue lignée d’armateurs. Il a souhaité reproduire à l’identique et entièrement en bois un élégant navire dont les ancêtres accompagnaient les lourds vaisseaux de ligne de la flotte de l’amiral Nelson, le célèbre marin au bras coupé.

- 14 - La Guilde

- 15 - Duchesse Anne

- 16 - Sandettie

- 17 - Entreprenant

- 18 - Texel

- 19 - Grande Hermine

- 20 - Nele

- 21 - Bateaux traditionnels de pêche et de plaisance

- 22 - Kamper koge

à suivre


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