Les allergies alimentaires

dimanche 31 mars 2013
par  François DART

Environ 20% de la population adulte pense souffrir d’allergies alimentaires.

Néanmoins, lorsqu’on effectue des recherches, on se rend compte que seul 1 à 2% d’entre eux sont réellement allergiques.

Les jeunes enfants ont plus de chances que les adultes de présenter des allergies car leur système immunitaire n’est pas encore parfaitement développé.

Qu’appelle-t-on une allergie alimentaire ?

Une allergie alimentaire est une réaction indésirable à un aliment ou à un composant alimentaire impliquant notre système immunitaire.

D’autres réactions de ce type existent face à certains aliments mais elles impliquent notre métabolisme et ne sont pas dues à une réaction de notre système immunitaire.

Il s’agit des intolérances alimentaires qui incluent également les empoisonnements alimentaires et les insuffisances enzymatiques qui empêchent une bonne assimilation de certains composants alimentaires comme le lactose (sucre de lait).

La véritable allergie alimentaire comporte obligatoirement les trois éléments suivants :

Lorsque notre système immunitaire identifie un allergène présent dans un aliment, il produit des anticorps afin de bloquer l’invasion de la substance étrangère.

C’est alors que se manifestent des réactions allergiques telles que : inflammation des lèvres, crampes abdominales, vomissements et diarrhée, urticaire, exanthème ou eczéma, rhinite et difficultés respiratoires. Il existe une autre réaction, rare mais grave : le choc anaphylactique.

Celui-ci est une urgence médicale et nécessite des soins immédiats.

Les réactions allergiques alimentaires sont rares mais peuvent être provoquées par n’importe quel type d’aliment.

L’ILSI (International Life Sciences Institute) a établi une liste des allergènes alimentaires connus : Allergènes ’critiques’ : la cacahuète Allergènes ’majeurs’ : les céréales comportant du gluten (avoine, blé, orge, seigle), fruits de mer (exception faite des mollusques), les |ufs, le poisson, le soja, les protéines de lait de vache, les noix (amandes, noisettes, pistaches, noix de pécan, pignons de pin, noix du Brésil, noix de cajou, noix macadamia) et les graines de sésame.

Allergènes ’mineurs’ : sarrasin, céleri, fruits à noyaux (abricots, cerises, pèches et prunes).

Que faire en cas de suspicion d’allergie alimentaire ?

Si vous suspectez une allergie à un aliment, évitez de consommer cet aliment tant que vous n’avez pas consulté un médecin qui pourra en déterminer la cause ; en effet, votre état de santé peut seul être à l’origine de symptômes similaires à ceux d’une allergie.

Une fois qu’il à été établi que les symptômes sont bien liés à une allergie alimentaire, un allergologue doit être consulté.

Le seul moyen permettant d’établir le diagnostic d’une allergie alimentaire consiste à effectuer une série de tests cutanés (l’aliment incriminé est déposé sur la peau du patient) doublé de tests par voie orale (ingestion surveillée de l’aliment suspecté, alterné avec l’ingestion d’un placebo, le tout sous la forme de gélules afin d’être certain que ni le patient, ni le médecin ne connaissent la nature de la substance consommée).

L’allergie alimentaire au quotidien

Il n’existe à ce jour aucun véritable traitement permettant d’éradiquer de manière permanente une allergie alimentaire.

Une fois le diagnostic posé, l’unique traitement possible est l’éviction totale de l’aliment impliqué du régime du patient.

Il faut être conscient que l’élimination totale d’un aliment de notre régime alimentaire, et plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’un aliment de base, peut entraîner des carences alimentaires et nécessite donc une consultation chez un nutritionniste.

Ceci est plus particulièrement indispensable dans le cas des enfants.


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